Qu’est-ce qu’un tableau de répartition électrique ? 

Tout d’abord, revenons brièvement sur ce qu’est un tableau de répartition électrique. Il existe d’autres termes pour le nommer, comme « coffret de répartition électrique », « tableau électrique », « coffret électrique », « tableau de répartition » ou encore « tableau de protection ».

Le tableau électrique est un dispositif qui gère le courant fort de l’installation pour permettre l’alimentation des appareils électriques, de l’éclairage, etc. dans l’habitation. Le tableau électrique est composé notamment de câblage, d’interrupteurs différentiels, de disjoncteurs, de borniers, etc. Il assure la sécurité des personnes et de l’ensemble des circuits électriques de votre logement contre les risques électriques.

Les différentes étapes pour réaliser un tableau électrique

La préparation du coffret électrique

Tout d’abord, veillez à bien respecter la norme NFC 15-100 et prenez des précautions avant toutes interventions. Veillez donc à couper le courant électrique à partir du disjoncteur général, puis vérifier l’absence de tension avec un VAT (Vérificateur d’Absence de Tension).

En amont, réalisez un plan de votre installation électrique pour savoir combien de circuits électriques vous avez besoin (nombre de prises de courant, nombre de points lumineux, etc.) et déterminez votre besoin pour l’achat du tableau de répartition électrique (nombre de rangées, nombre de modules par rangée).

Repérez, à l’aide d’étiquettes, les différents circuits électriques (four, plaque de cuisson, frigo, chauffage, éclairage, VMC, etc.). Un tableau de protection bien repéré est un gage de sécurité et d’efficacité.

L’installation du tableau électrique 

Posez le tableau électrique au mur ou sur sa GTL (Gaine Technique de Logement) à l’aide d’une visseuse. Faites passer les fils conducteurs sous les rails métalliques du coffret électrique.

Fixez les interrupteurs différentiels et les disjoncteurs sur les rails.

A gauche du rail, on fixe un interrupteur différentiel puis les disjoncteurs qui se suivent par ordre de calibrage allant du plus grand au plus petit. Notez qu’un disjoncteur 10A est utilisé pour l’éclairage, un disjoncteur 16A pour les prises de courant ou de l’éclairage, un disjoncteur 20A pour des prises de courant ou de l’électroménager (lave-linge, lave-vaisselle, four), un disjoncteur 32A pour une plaque de cuisson, le chauffage ou un plancher chauffant.

Ensuite, reliez chaque circuit électrique à son disjoncteur : le fil bleu dans la borne N, le fil rouge dans la borne L et le fil vert/jaune dans le bornier vert du bas du tableau électrique pour la mise à la terre. Reliez les fils rouge et bleu du disjoncteur général aux interrupteurs différentiels via les borniers puis fixez un peigne horizontal sur tous les disjoncteurs.

Replacez le capot du coffret et clipsez des caches sur les modules vides.

C’est terminé !

Rappel : 

L’inter diff coupe le courant de manière globale la rangée concernée en cas de défaut d’isolement pour protéger les occupants alors que le disjoncteur coupe le courant sur le circuit électrique concerné pour protéger l’appareil relié. Un tableau de répartition électrique doit comporter au minimum 2 interrupteurs différentiels 30mA au minimum (1 de type A et 1 de type AC) et 8 circuits électriques au maximum par rangées. Pensez au parafoudre selon votre zone géographique.

Exemples de réalisations de tableaux électriques

Tableau de répartition électrique assemblé par 123elec avc des composant Legrand (Réf. LEGF822734DAUTO-F-V2)	Tableau de répartition électrique Schneider (Réf. SCHF822821R9-F)	Tableau de répartition électrique IKEPE (Réf. IKEF822136-F)

Onduleur électrique : définition

Il s’agit d’un équipement électrique doté de prises sur lequel vous branchez des appareils électriques.

Sa mission est simple : il permet de pallier une coupure électrique.
Il est composé de plusieurs éléments :

• un redresseur qui transforme le courant alternatif en courant continu. Celui-ci permet de charger les batteries ;
• les batteries qui stockent le courant continu ;
• l’onduleur qui vient transformer le courant continu en tension alternative. C’est ainsi que le courant est transmis aux appareils électriques, même en cas de coupure d’électricité.

Pourquoi utiliser un onduleur ?

L’onduleur est un appareil électrique tout à fait indispensable lorsque vous avez une coupure de courant. Il permet ainsi de prendre le relais en cas de coupure longue pour continuer à vivre ou travailler et en cas de microcoupure pour éviter d’altérer les appareils électriques.

Les enjeux de la sécurité électrique pour les particuliers et les professionnels

L’onduleur est important, tant pour les particuliers que pour les professionnels.

En tant que particulier, si vous êtes victime d’une coupure électrique, vous ne pouvez plus regarder la télévision, utiliser votre ordinateur ou votre console de jeu tandis que votre connexion internet est coupée.

Pour les professionnels, le risque est majeur. En cas de coupure électrique, tout votre matériel informatique est inutilisable. Non seulement vous ne pouvez plus travailler, mais le risque est de perdre des données, voire d’endommager votre parc informatique.

Grâce à l’onduleur, même en cas de coupure électrique, tous les appareils branchés sur cet équipement continuent de fonctionner durant un certain temps. Cela permet à la fois de gagner en confort et d’éviter des risques financiers importants.

Comment bien choisir son onduleur ?

Le choix de votre onduleur est consécutif à votre besoin. Plusieurs paramètres doivent être pris en compte :

• le nombre de prises : définissez le nombre d’appareils qui seront branchés à un onduleur pour choisir une capacité adaptée ;
• la puissance : si vous souhaitez brancher une lampe de secours ou protéger votre télévision, votre box internet et votre ordinateur, votre besoin sera différent en matière de puissance ;
• l’autonomie : une autonomie minimale permet, en cas de coupure, de ne pas altérer votre matériel électrique. Il vous laisse le temps de tout éteindre pour protéger votre installation. Si vous travaillez, vous avez besoin d’une autonomie importante pour pallier une coupure d’électricité plus ou moins longue.

L’autonomie est variable selon l’onduleur, mais aussi les appareils branchés dessus. Voici deux exemples :

• Eaton 3S450F : 6 minutes pour un ordinateur de bureau, 3 minutes pour un PC avancé ou une box internet ;
• Eaton 3S700F : 16 minutes pour un ordinateur de bureau, 6 minutes pour un PC avancé ou une box internet, 3 minutes pour une console de jeux + TV + box internet.

Pourquoi cacher un coffret électrique extérieur ?

Cacher son coffret électrique extérieur répond à trois besoins :

• dissimuler un équipement EDF qui ne brille pas par son esthétisme ;
• protéger cet équipement électrique qui subit différentes intempéries :
• le protéger des incidents. Si vous stationnez près de votre coffret électrique, personne n’est à l’abri de l’endommager en se garant. Le protéger permet aussi de préserver ce coffret et votre budget. En effet, c’est vous qui devrez payer, sauf si vous avez une assurance qui peut prendre en charge ce sinistre.

La plupart du temps, les propriétaires font le choix de laisser leur coffret électrique extérieur tel quel. Pourtant, il existe des solutions tout à fait efficaces et esthétiques pour donner un peu de charme à l’avant de votre maison.

Nos conseils pour dissimuler votre coffret électrique

Avant toute chose, il est important de vous renseigner sur vos droits. Ce n’est pas parce que vous avez acheté votre maison que vous êtes totalement libre de réaliser des modifications visibles selon vos goûts. Vous pouvez contacter le service urbanisme de la mairie, voire votre lotisseur si vous avez acheté en lotissement. Ici, de nombreuses règles s’appliquent concernant les clôtures, les couleurs des façades, etc. Il se peut donc que vous ne soyez pas autorisé à cacher votre compteur électrique comme bon vous semble.

Encastrer le coffret dans un mur de clôture

C’est la solution la plus discrète, vous ne vous apercevrez bientôt plus que votre coffret est présent à l’extérieur de votre maison. Lorsque vous construisez votre mur de clôture, prévoyez de le placer autour de votre coffret afin que celui-ci s’intègre parfaitement dans votre environnement. Cela offre une solution esthétique, d’une part, mais surtout votre coffret électrique est protégé et parfaitement accessible.

L’astuce : faire un mur du même ton que votre coffret pour le rendre encore plus discret.

Encastrer le coffret dans un grillage rigide

Vous n’êtes pas fan des murs et n’avez pas envie de fermer votre espace de cette manière ? Pourquoi ne pas opter pour un grillage rigide ? Celui-ci peut être découpé afin d’intégrer votre coffret électrique extérieur. Ensuite, faites pousser des haies qui viendront dissimuler votre coffret tout en le laissant accessible de la rue si EDF doit intervenir. De votre cour, vous ne le verrez plus.

Fabriquer un coffret en bois et en métal

Si vous êtes bricoleur, pourquoi ne pas fabriquer vous-même un coffret ? Vous n’aimez pas l’aspect esthétique de votre coffret électrique ? Placez-le à l’intérieur d’un coffret fabriqué en métal avec une jolie porte en bois. Ne fermez pas celle-ci à clé afin que le coffret reste toujours accessible. Pour aller plus loin, découvrez dans quelles situations installer un coffret électrique extérieur.

L’astuce : réalisez une fabrication maison deux-en-un et intégrez votre boîte aux lettres à votre réalisation.

Qu’est-ce que le disjoncteur de branchement ?

Il s’agit d’un disjoncteur qui fait la jonction entre le réseau électrique EDF et le réseau domestique. On le connaît sous les noms suivants :

• le disjoncteur de branchement ;
• disjoncteur d’abonné ;
• ou encore le disjoncteur EDF.

Le rôle d’un disjoncteur de branchement est de protéger votre installation électrique. Il limite la puissance de votre installation électrique, c’est pourquoi son choix est important. Il se coupe dès lors que la puissance maximale est atteinte.

Comment choisir votre disjoncteur EDF ?

Le choix  d’un disjoncteur de branchement s’opère principalement en fonction de votre habitation. Plus elle est grande et équipée de matériel électrique, plus la puissance doit être importante. Si vous choisissez une puissance trop faible, vous ne pourrez utiliser tous vos appareils en même temps et le disjoncteur se coupera. Il existe 3 calibrages d’intensité, à savoir :

• 15/30/45 A ;
• 30/45/60 A (aujourd’hui remplacé par des 60A fixe depuis l’arrivée du compteur Linky) ;
• 60/75/90 A (rarement installés).

Quelles sont les règles en matière d’installation de disjoncteur de branchement ?

Le disjoncteur de branchement fait la jonction entre le réseau EDF et votre installation électrique et doit répondre à deux normes, à savoir la NFC 14-100 et la NFC 15-100.

Il doit se trouver au sein de l’habitation et être accessible afin d’être coupé manuellement en cas de besoin. Aussi, il ne peut se trouver dans un placard et encore moins dans un espace fermé à clé. S’il est installé dans le garage, ce dernier doit être accessible directement sans sortir de la maison. Si ce dernier ne peut être accessible de l’intérieur de la maison, il faudra prévoir une coupure d’urgence dans l’habitation.

L’installation de votre disjoncteur d’abonné répond à certaines règles, notamment en termes de hauteur. Au même titre que le tableau électrique, votre disjoncteur doit se situer à une hauteur entre 0,90 m et 1,80 m du sol fini. S’il est installé dans un logement pour personnes handicapées, la hauteur est cette fois de 1,30 m.

Si le disjoncteur de branchement est installé sur une platine, il peut être alors posé en saillie ou être encastré.

Qui doit poser ce disjoncteur d’abonné ?

Cela dépend de la nature de votre installation. EDF installe pour vous un PDL (point de livraison). C’est un boitier blanc qui se trouve en limite de propriété. Si le PDL est à une distance inférieure à 30 m du disjoncteur, on parle alors de branchement de type 1. Dans ce cas, c’est EDRF qui se charge de l’installation de votre disjoncteur de branchement à l’intérieur de votre maison.

Si la distance est supérieure à 30 m, on parle alors de branchement de type 2. Cette fois, EDRF installe votre disjoncteur d‘abonné en limite de propriété. De votre côté, vous devez poser un interrupteur sectionneur ou un deuxième disjoncteur de branchement à l’intérieur de votre logement. Les deux DB doivent être reliés électriquement.

Si vous avez des connaissances en électricité, vous pouvez parfaitement réaliser votre installation vous-même. 123elec.com vous propose un grand choix de disjoncteurs EDF des plus grandes marques : Hager, Legrand ou encore Itron.

Pour aller plus loin, découvrez notre infographie sur le choix du câble pour le branchement du disjoncteur d’abonné.

Que dit la norme NF C 15-100 pour brancher le four ?

Tout d’abord, la norme NF C 15-100 régit les installations électriques domestiques en basse tension en France. Depuis, elle a reçu 7 amendements pour la faire évoluer. Elle vous oblige à respecter certains critères pour vivre dans un logement en toute sécurité et notamment les règles à suivre pour sécuriser la cuisine.

Pour le branchement du four, il est important de suivre les préconisations suivantes. En effet, il est obligatoire de créer un circuit électrique protégé et dédié pour le four. Il est alimenté par des fils conducteurs d’une section de 2,5mm et relié au tableau de répartition par un disjoncteur 20A. Le four est aussi connecté à un interrupteur différentiel de type AC.

Quel type de prise électrique pour le branchement du four ?

Avant d’installer et brancher votre four au courant électrique, prenez quelques instants pour lire la notice d’installation.  Afin de bénéficier d’un raccordement conforme et sécurisé. La notice vous donne de nombreuses indications sur la mise en route et le fonctionnement de votre appareil électrique. Vous trouvez également les informations concernant le choix du branchement, comme la prise à utiliser pour brancher un four.

Un four peut être relié au secteur de deux manières différentes : soit à l’aide d’une prise de courant soit par une sortie de câble.

Si le four se branche sur une prise, prévoyez une prise 2P+T (2 pôles + terre) 20A en général, située à 30cm du sol. Cette prise doit accueillir uniquement le four.

Dans le cas contraire, à savoir si le four se branche grâce au câble électrique, vous avez alors besoin d’une sortie de câble 20A.

Dans le cas d’une prise électrique, vérifiez son bon état de marche avant de débuter le branchement.

Retour sur la fonction de l’interrupteur différentiel

Tout d’abord, revenons brièvement sur le rôle de l’interrupteur différentiel 30mA . C’est un dispositif électrique de protection. Il est installé dans le tableau électrique, en début de rangée, entre le disjoncteur général (protection de l’installation électrique globale) et les disjoncteurs divisionnaires (protection des circuits électriques dédiés).
Il permet donc de protéger les personnes occupant un logement contre les risques électriques de contacts directs et indirects. L’inter diff coupe le courant si le courant de défaut  est supérieur à 30mA.

Les types d’interrupteurs différentiels

Il existe trois types d’interrupteurs différentiels : type A, AC et F.

• type A protège les circuits électriques spécialisés et connectés aux appareils fonctionnant sur des courants continus (courants redressés par des circuits électroniques).
• type AC, quant à lui, protège les circuits les plus classiques et détecte les défauts à composante alternative.
• l’inter diff type F, aussi connu sous les sigles HI, HPI ou ASI, permet de protéger les appareils dits sensibles.

Quel interrupteur différentiel pour quel appareil ?

Un interrupteur différentiel de type AC s’utilise pour les usages suivants : éclairage, prises de courant, volets roulants, chauffage et VMC.
Les appareils protégés par un interrupteur différentiel par pièce et par type :

Dans la cuisine

• de type A : plaque de cuisson
• de type AC : four, lave-vaisselle et frigo
• type F : congélateur

Dans la pièce d’eau

• de type A : la machine à laver
• de type AC : le sèche-linge et le chauffe-eau

À l’extérieur de la maison

• de type A : borne de recharge de voiture électrique
• de type AC : porte de garage motorisée, piscine ou spa

Enfin, les appareils dits « sensibles » comme les frigos ou congélateurs, les ordinateurs, le matériel informatique en général et l’alarme utilisent une protection différentielle type F.

Info Bonus : Sachez que sur une installation neuve un interrupteur différentiel peut protéger 8 circuits électriques au maximum.

Pour en savoir plus :

• Quel disjoncteur utiliser pour les appareils de la maison
• Comment brancher un interrupteur différentiel ?

À quoi sert un disjoncteur courbe D ?

Pour commencer, quel est le rôle d’un disjoncteur courbe D ? Au même titre que le disjoncteur courbe C, plus connu et utilisé par les particuliers, il protège, de manière optimale, les biens et équipements du logement contre les surtensions, les surcharges électriques ainsi que les courts-circuits. Si l’intensité nominale est supérieure à celle supportée par le disjoncteur, le disjoncteur se déclenche et coupe le courant électrique.

Sur une courte période, pendant quelques instants, il peut supporter une charge plus élevée sans se déclencher. En effet, il est capable de couvrir entre 10 et 14 fois son intensité nominale. Cependant, au-dessus d’un certain seuil de déclenchement, il reprend son rôle de protection et coupe le courant.

Comme le disjoncteur courbe C, le disjoncteur courbe D s’installe dans le tableau électrique sur un rail DIN.

Dans quelle contexte utiliser un disjoncteur courbe D ?

Pour utiliser un disjoncteur courbe D, il est nécessaire d’avoir des besoins bien précis. Si vous êtes équipé ou que vous souhaitez vous équiper d’un appareil qui nécessite une charge électrique intense au démarrage, il est fortement conseillé de l’installer. Voici dans quelles situations, vous pouvez choisir un tel dispositif :

• La mise en place de certaines ventilations mécaniques contrôlées (VMC)
• L’installation d’un système de chauffage comme la pompe à chaleur
• L’utilisation d’un système de régulation de l’air comme la climatisation
• L’acquisition de machines spécifiques et d’outils utilisés au quotidien par un artisan dans un atelier
• L ‘utilisation de certains moteurs (dans le cas d’une pompe de relevage par exemple)

En effet, les usages ci-dessus nécessitent, au démarrage, une demande de courant supérieure à la valeur nominale supportée par le disjoncteur. Les appareils peuvent alors potentiellement faire disjoncter le dispositif de protection au lancement. Le disjoncteur courbe D permet donc de démarrer sans problème sans provoquer de coupures intempestives sur le réseau électrique. Vos équipements sont efficacement protégés.

Si vous n’êtes pas sûr du choix du disjoncteur en fonction de vos besoins, n’hésitez pas à vous faire conseiller soit par un électricien soit par l’équipe technique du site de vente en ligne de matériel électrique 123elec.com.

Qu’est-ce qu’un compteur d’énergie ?

Un compteur d’énergie, aussi appelé « écocompteur » ou « éco compteur », est un module de commande, installé dans le tableau électrique, sur un rail DIN. Il est protégé généralement par un disjoncteur 2A. Il est également imposé par la RT2012 (Réglementation Thermique 2012). En effet, son installation est obligatoire sur les constructions neuves (logements individuels et collectifs).

Les compteurs d’énergie permettent d’afficher et de suivre, de manière précise, les consommations énergétiques (consommation électrique en kWh) de l’habitation sur les postes importants tels que le chauffage, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les prises de courant, la climatisation (refroidissement) et la ventilation (VMC). Ils mesurent des informations comme le courant, l’énergie active, l’énergie réactive ou encore la puissance. Un écran LCD permet de consulter facilement et rapidement les diverses informations relayées par l’écocompteur.

Le compteur d’énergie présente plusieurs avantages :

• le contrôle de la consommation énergétique
• la réduction des dépenses liées à l’électricité
• la contribution à la préservation de l’environnement

Les critères de choix du compteur d’énergie

Son choix s’effectue en fonction du réseau (monophasé ou triphasé) ainsi que de son intensité maximum, des informations que vous souhaitez consultées et du type de communication permettant l’exploitation par une application tierce.

Les caractéristiques techniques

Tout d’abord, pour savoir quel compteur d’énergie choisir, il faut connaître votre besoin. Voici quelques critères de choix pour affiner votre sélection.

Selon le type d’installation électrique, vous avez le choix entre un compteur d’énergie monophasé ou triphasé. Ensuite, vous pouvez opter entre un eco-compteur d’une intensité allant de 32 à 100A et un raccordement direct ou par TI (transformateur de courant).

En fonction du modèle choisi, les compteurs d’énergie occupent 1 à 6 modules sur le rail DIN. Pensez à prévoir un emplacement supplémentaire sur la rangée pour le disjoncteur associé à l’écocompteur.

Certains modèles possèdent une option permettant un double comptage c’est-à-dire un comptage sans remise à zéro et un autre comptage avec remise à zéro. D’autres disposent d’un écran LCD avec rétroéclairage pour plus de lisibilité. Les compteurs d’énergie existent aussi avec ou sans diode. La diode clignotante permet de savoir, en un coup d’œil, si votre consommation est élevée ou non.

Support de consultation de la consommation

La consommation est consultable soit sur l’écran numérique du module, soit sur une page web soit sur une solution domotique.

En effet, certains compteurs d’énergie transmettent les informations sur des pages web grâce à une prise RJ45. C’est le cas du compteur d’énergie Legrand EMDX³ IP 110/230V qui affiche les valeurs, via la box Internet, sur des pages web, consultables sur un smartphone, une tablette ou un ordinateur.

La qualité du produit

Il existe de nombreuses marques sur le marché. 123elec vous conseille les marques comme Legrand, Schneider, Ketler ou encore Polier qui commercialisent des produits robustes, qualitatifs et attractifs en terme de prix. La certification MID, de certains compteurs d’énergie, garantit la précision du comptage en vue d’un ajustement de la facture énergétique.

Le prix peut également être un critère de choix. Effectivement, le tarif démarre à une vingtaine d’euros pour les compteurs d’énergie 1 module jusqu’à 280 euros pour les modèles plus techniques et puissants.

Info bonus : Si, en plus de la consommation électrique, vous souhaitez suivre la consommation de gaz ou d’eau, le compteur d’énergie Legrand  EMDX³ est celui qu’il vous faut.

Connaître sa consommation électrique en temps réel grâce au compteur d’énergie

C’est simple, c’est la solution la plus pertinente pour rectifier votre comportement avant que la facture ne vous parvienne. C’est une véritable manière d’anticiper pour moins dépenser. Auparavant, vous étiez parfois surpris par votre facture d’électricité et découvriez que vous deviez une somme importante, ce qui pouvait engendrer des difficultés financières. Aujourd’hui, vous suivez en temps réel votre consommation sur votre compteur. Il vous suffit de mettre certains appareils électroménagers en route pour comprendre leur impact sur votre consommation.

Si vous êtes équipé du compteur Linky, vous pouvez aujourd’hui consulter de nombreuses informations sur l’espace client de votre fournisseur d’énergie. Votre compteur est relevé à distance et les informations vous parviennent sur votre compte. De ce fait, vous savez ce que vous avez consommé au cours du mois passé et ce que vous devez payer. Mais, surtout, vous savez quels sont les appareils qui ont le plus consommé.

Les dépenses sont catégorisées. Eau chaude sanitaire, chauffage, réfrigérateur et congélateur, éclairage, audiovisuel, lave-linge et sèche-linge, cuisson, votre compteur d’énergie communique toutes les informations nécessaires sur votre consommation.

Mieux consommer son énergie avec un éco-compteur

Ce n’est qu’en ayant une meilleure connaissance de vos dépenses que vous pouvez les optimiser. Par exemple, vous vous apercevez que, durant l’hiver, votre consommation augmente si vous avez des radiateurs électriques. Il y a fort à parier que votre utilisation est très similaire sur des mois tels que novembre, décembre, janvier et février. Grâce à votre compteur électrique, consultez votre espace client et analysez vos dépenses en novembre. À partir de là, effectuez quelques correctifs. Par exemple, tentez de réaliser une programmation plus optimale de vos radiateurs et de baisser, ne serait-ce que d’un degré, sur des plages horaires où cela n’impacte pas votre confort. À la fin du mois, faites un comparatif, et regardez si vous avez pu économiser de l’argent.

Si l’éclairage représente un poste de dépenses importantes, là encore tentez de changer votre comportement. Éteignez-vous systématiquement les lumières lorsque vous quittez une pièce ? Allumez-vous uniquement lorsque cela est utile ?

Autre point à mettre en avant : les heures creuses et les heures pleines. Si vous avez souscrit cette option auprès de votre fournisseur d’énergie, consultez votre compteur électrique pour connaître le nombre kW/h en fonction des heures de la journée. Les heures creuses étant moins chères, nous ne pouvons que vous inciter à utiliser les appareils énergivores à ce moment-là. Vos heures creuses sont de 22h30 à 6h30 ? Programmez votre lave-vaisselle et votre lave-linge. Vous avez des heures creuses le midi ? Utilisez au maximum votre four électrique à ce moment-là.

Améliorez votre comportement et constatez en temps réel, ou presque, les conséquences positives sur votre budget de votre changement d’habitudes.

Pourquoi utiliser un disjoncteur différentiel ?

Contrairement à  l’interrupteur différentiel qui protège les personnes contre les risques liés à l’énergie électrique.
Le disjoncteur différentiel protège, les personnes et les biens du logement.
Il se déclenche quand le réseau subit une surcharge, un court-circuit ou une fuite de courant à la terre.

Vous souhaitez savoir pourquoi un disjoncteur différentiel saute, découvrez notre article spécialement rédigé sur ce sujet.

Ce type de disjoncteur s’installe dans le coffret de répartition, généralement en fin de rangée, et est relié aux borniers.

Changer un disjoncteur différentiel en quelques étapes

Pour remplacer un disjoncteur différentiel défectueux sur une installation électrique existante, suivez les conseils ci-dessous. Au préalable, vous êtes équipés d’un produit neuf de même calibre, avec la même protection différentielle et de même largeur (nombre de modules).

Conseils de sécurité

Avant toute intervention dans le tableau électrique, il est primordial de prendre des précautions pour travailler sereinement et en toute sécurité. Il suffit donc de couper le courant général au niveau du disjoncteur de branchement. Testez ensuite avec un appareil de mesure comme le vérificateur d’absence de tension pour s’assurer de la coupure de courant.

Les étapes à suivre

Vous avez besoin de matériel adapté pour intervenir sur votre coffret électrique à savoir un tournevis cruciforme isolé et un tournevis plat isolé.

• Enlevez la coque plastique du tableau à l’aide du tournevis plat.
• Identifiez le disjoncteur différentiel à remplacer.
• Débranchez-le des borniers (Neutre et Phase).
• Enlevez les fils électriques (bleu pour le Neutre en haut et en bas, puis rouge pour la Phase également en haut et en bas) en les dévissant avec le tournevis cruciforme pour un disjoncteur à bornes à vis ou en les dé-clipsant pour un disjoncteur à bornes auto.
• Retirez le disjoncteur différentiel du rail DIN pour installer le nouveau.
• Branchez de nouveau les fils électriques comme auparavant soit en les vissant soit en les clipsant selon le type de bornes utilisées. Assurez-vous que les fils soient bien enclenchés en tirant légèrement dessus.
• Branchez également les fils conducteurs aux borniers. Mettez le disjoncteur en position ON.
• Réenclenchez le courant général pour tester le bon fonctionnement du réseau.
• Si tout est fonctionnel, réinstallez le capot plastique du tableau électrique.

En complément de cet article, découvrez nos conseils pour tout savoir sur le branchement d’un disjoncteur différentiel.