Mieux connaître la marque Stanley pour votre outillage

Tous les bricoleurs professionnels ou non ont déjà vu l’outillage à main Stanley avec ses couleurs jaune et noir. Et cela fait des années que la marque est présente chez les amateurs de bricolage et les artisans. C’est en 1843 que Frederick Stanley ouvre son premier atelier dans le Connecticut pour fabriquer des boulons et autres produits de quincaillerie en fer forgé. En 1910, ce sont Duncan Black et Alonzo Decker qui ouvrent leur premier atelier et révolutionnent rapidement le monde avec leur outillage électrique portatif. En 2010, les deux entreprises s’associent pour former Stanley Black & Decker.

La gamme FatMax

C’est en 2012 que Stanley lance sa gamme FatMax. Initialement, la marque ne fabriquait que des outils à main tels que des tournevis, des niveaux, des marteaux, des serre-joints et autres outils de mesure. La gamme FatMax est venue mettre un coup de pied dans la fourmilière avec son outillage à main électroportatif. Aussi, depuis près de 10 ans, Stanley propose des visseuses, perceuses, meuleuses et autres scies sauteuses aux amateurs de bricolage, mais aussi aux artisans.

Aujourd’hui, la gamme Fatmax est extrêmement complète. On y découvre à la fois ces outils électroportatifs, mais aussi tout l’outillage nécessaire au quotidien pour bricoler dans les meilleures conditions. Stanley, c’est l’exigence de la qualité à un prix accessible, même pour les amateurs.

Une nouvelle gamme d’outils Stanley

La marque d’outillage Stanley se révolutionne en permanence pour proposer à ses clients de nouveaux accessoires. Stanley Black & Decker est aujourd’hui le premier fabricant mondial d’outils et de produits de sécurité, il se doit d’offrir le plus grand choix de produits aux bricoleurs amateurs et aux artisans.

Retrouvez ainsi des enrouleurs de 25 ou 40 m selon vos besoins pour bricoler partout, chez vous ou en extérieur. Pour les professionnels, cet accessoire est indispensable. Découvrez également une rallonge électrique Stanley à clapet simple ou avec plusieurs prises pour faciliter l’utilisation de divers outils électroportatifs.

Pour votre sécurité, nous vous proposons des gants Stanley anti vibrations, idéals pour l’utilisation de machines puissantes ou des gants de dextérité qui protègent sans altérer la préhension et la précision. Parmi les équipements de la marque, on retrouve également le pantalon de travail multipoche très apprécié des artisans, le t-shirt ou la veste de travail et la doudoune pour travailler dans un environnement froid. Genouillères, lunettes de sécurité, tout l’équipement Stanley est présent sur le site de votre spécialiste du matériel électrique, de l’outillage et des équipements de sécurité.

Le label Origine France Garantie

Le label OFG est une certification universelle qui garantie le « produire en France ». Aussi, il permet de connaître la provenance d’un produit grâce à une indication objective. Ce label est accordé par Pro France, une association qui a pour vocation de promouvoir le Made in France dans tous les secteurs d’activité. Le matériel électrique Made in France peut ainsi, lui aussi, être labellisé Origine France Garantie.

Pour bénéficier de ce label OFG, il faut pouvoir attester :

• qu’au minimum 50 % du prix de revient est français ;
• que le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Pourquoi acheter du matériel électrique français ?

Cela répond à différents besoins. Naturellement, il n’est pas possible d’acheter tout votre matériel électrique Made in France, certains produits n’étant pas fabriqués en France tandis que d’autres ne répondent pas à vos exigences en matière de budget.

Acheter du matériel électrique OFG, c’est faire le choix de développer l’économie de notre pays.  Lorsqu’un produit est produit en France, cela signifie que nous créons de l’emploi, de la richesse, que nous augmentons le pouvoir d’achat des actifs qui peuvent consommer et ainsi faire vivre le pays. C’est un cercle vertueux, acheter des produits français est avant tout un engagement, un acte militant.

Avec du matériel électrique Origine France Garantie, vous faites également le choix de la qualité. Vous bénéficiez du savoir-faire français avec un cahier des charges strict. Cela permet d’obtenir une meilleure traçabilité des produits.

Bien sûr, acheter votre équipement électrique en France, c’est aussi réduire votre empreinte carbone en achetant local et en limitant ainsi les voyages de votre marchandise.

Matériel français : un vaste choix chez 123elec

Chez 123elec, nous tentons de promouvoir ce label Origine France Garantie. Bien sûr, nous sommes tributaires du choix des entreprises qui fabriquent votre matériel électrique et ne pouvons leur imposer de produire en France. Toutefois, dès lors que nous trouvons des équipements locaux, nous les mettons en avant.

Prenons par exemple la marque Chaufelec. Il s’agit du premier fabricant de chauffages électriques labellisé origine France Garantie. Cette entreprise a choisi de développer une démarche éco-responsable avec une fabrication française de ses radiateurs. Chaufelec dispose de 6 sites de fabrication en France pour produire durablement votre équipement de chauffage. Airelec, autre marque du groupe Muller, propose également des chauffages domestiques fabriqués en France qui mêlent design et performances, permettant ainsi de réaliser des économies d’énergie tout en réduisant votre empreinte carbone.

Chez 123elec, retrouvez également de nombreux produits fabriqués en France par des marques qui n’ont cependant pas fait la démarche pour obtenir le label origine France Garantie (OFG). Disjoncteurs, kits solaires, gaines électriques, prises électriques, le choix est vaste.

Pour aller plus loin, découvrez notre article sur les labels obligatoires sur le matériel électrique.

Qu’est-ce qu’un détecteur de monoxyde de carbone ?

Avant de parler du détecteur de monoxyde de carbone, aussi appelé Détecteur Avertisseur de Monoxyde de Carbone ou détecteur de CO, voyons ensemble à quoi correspond ce gaz.

Le monoxyde de carbone est un gaz dangereux, incolore et inodore. Il ne se voit pas et il ne se sent pas. Il peut émaner d’un appareil de cuisson ou de chauffage en mauvais état, d’une cheminée non entretenue. Ce gaz provient d’un appareil fonctionnant au bois, au charbon, à l’essence ou encore au gaz ou au fioul.

Pour se prémunir d’une intoxication à ce gaz, il est indispensable d’installer chez soi un détecteur de monoxyde de carbone. Le détecteur analyse l’air et vous alerte, à l’aide d’une alarme sonore, en cas de présence de gaz dans votre logement. .

Comment fonctionne un détecteur de monoxyde de carbone ?

Un principe électrochimique

Un détecteur de monoxyde de carbone fonctionne grâce à un principe électrochimique. Pour fonctionner et jouer son rôle de protection et d’alerte, il doit analyser la présence de CO dans l’air. Une solution chimique, intégrée dans le détecteur, réagit au contact du monoxyde de carbone.

La plupart des détecteurs fonctionnent grâce à la détection par cellules électrochimique qui font varier un courant électrique lors de la réaction d’oxydation du monoxyde de carbone au niveau des électrodes.

Le dépassement des seuils provoque le déclenchement d’une alarme sonore assez forte pour réveiller les occupants du logement la nuit par exemple.

Que dit la norme EN 5029 ?

Pour s’assurer de vivre dans une habitation sécurisée, 123elec vous conseille vivement de choisir un détecteur de monoxyde de carbone qui possède la mention CE et qui respecte la norme EN 5029. Cette norme vous garantit le bon fonctionnement de votre détecteur.

Elle prévoit notamment des tests de fonctionnement et de temps de déclenchement en fonction des seuils mesurés , ainsi que des essais d’endurance et la présence d’une notice avec le produit.

Même si l’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone n’est pas obligatoire, aujourd’hui, en France, elle est fortement recommandée pour plus de sécurité.

Discret, le détecteur de CO se fixe au mur à des endroits stratégiques notamment dans les pièces où il y a un chauffage et dans la cuisine.

Quelques conseils pour éviter l’intoxication au monoxyde de carbone

Avant de vous donner des conseils pour éviter une intoxication au monoxyde de carbone, voici la liste des symptômes qui doivent vous alerter.

Les symptômes d’une intoxication au CO

Parmi les symptômes les plus courants, vous retrouvez les maux de tête, les vertiges, les nausées et vomissements et les pertes de connaissance pouvant provoquer la mort, dans les cas les plus graves. Ce gaz, incolore et inodore, rappelons-le, asphyxie la personne sans s’en rendre compte, en moins d’une heure.

123elec conseils

 Alors, voici quelques conseils pour éviter une intoxication au monoxyde de carbone :

• Aérez régulièrement vos pièces.
• Faites poser une VMC et des grilles d’aération, si ce n’est pas le cas.
• Ne bouchez pas vos aérations.
• Entretenez votre cheminée une fois par an (sachez également qu’en cas d’incendie, si vous n’avez pas fait entretenir votre cheminée par un professionnel, l’assurance ne vous couvre pas).
• Faites entretenir également vos chauffages.
• Ne laissez pas tourner le moteur d’une voiture dans un garage.

Et bien-sur, posez un ou plusieurs détecteurs de monoxyde de carbone dans votre logement.

Si malgré ces conseils, vous êtes face à une fuite de monoxyde de carbone, ne paniquez pas.
Aérez vos pièces, coupez le courant, appelez directement les secours et partez.

Zoom sur le chauffage électrique

Tout d’abord, rappelons brièvement en quoi consiste un chauffage électrique. Ce système utilise l’énergie électrique pour chauffer les pièces de votre maison ou appartement. Il existe différents types de chauffage électrique : les convecteurs, les panneaux rayonnants, les radiateurs à inertie (fluide, céramique, fonte, mixte) ou encore les radiateurs connectés.

En 2014, selon une étude, 33,5 %* des logements français utilisaient le chauffage électrique.

Le chauffage électrique possède de nombreux avantages : facile à installer, simple à réguler et  faible impact carbone. Cependant, il n’est pas adapté aux grandes surfaces d’habitation car la chaleur diffuse n’est pas toujours bien répartie. Il connaît également une hausse de prix ces dernières années.

Chauffage électrique : des solutions pour gérer sa consommation

Il existe différentes manières de réguler votre chauffage électrique pour contrôler votre consommation énergétique. Tout d’abord, pourquoi vouloir gérer sa consommation :

• Faire des économies en réduisant la consommation électrique
• Être plus écologique notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et de CO2 dans l’environnement
• Avoir un confort optimal au niveau du chauffage dans sa maison

Il est vrai que vous pouvez réguler la température des différentes pièces du logement selon vos envies et les moments de la journée.

Réguler son chauffage électrique grâce au panneau de commande

La plupart du temps, votre chauffage électrique possède un panneau de commande intégré pour gérer divers programmes. Par exemple : quand vous êtes à la maison, quand c’est la nuit, quand vous êtes absent la journée, quand vous êtes en vacances. Ces programmes vous permettent de réaliser des économies. Cependant, il est nécessaire d’effectuer des manipulations à chaque modifications de programme et sur tous vos radiateurs. Il existe toutefois d’autres solutions plus pratiques.

Régulation de chauffage électrique : le programmateur

Le « programmateur fil pilote » ou « programmateur chauffage » s’utilise pour la régulation d’un système de chauffage. Il permet de le piloter dans les pièces à vivre en fonction des horaires programmés. Vous pouvez choisir entre un programmateur fil pilote 4 ou 6 ordres pour gérer diverses zones, avec ou sans fil. Généralement, vous disposez de plusieurs programmes :

• confort (avec autres options pour le fil pilote 6 ordres)
• mode Eco
• hors gel
• arrêt

Les cassettes de programmation pour radiateurs connectés

Vous pouvez opter également pour une cassette de programmation pour radiateur connecté en équipant votre chauffage. Facile à installer, il suffit de l’insérer dans votre appareil. L’écran numérique est intégré au radiateur. Cette cassette vous permet de gérer facilement votre chauffage électrique à distance à partir de votre smartphone ou tablette. Grâce à l’application, vous créez des zones de chauffage et des plages horaires en fonction de vos habitudes et consommation.  Au préalable, il est préférable de vérifier tout de même la compatibilité notamment au niveau des marques.

Certains radiateurs sont parfois déjà connectés mais peuvent nécessiter l’ajout d’une box de commande.

123elec.com vous conseille notamment les radiateurs connectés des marques Thermor ou Chaufelec qui sont de très bonne qualité.

Deux infos bonus

1. Sachez, qu’aujourd’hui, il existe des radiateurs dits « radiateurs intelligents », notamment de la marque Atlantic. Ils possèdent des capteurs capables de détecter quand une personne sort de la pièce afin de réduire progressivement la température de la pièce.
2. Attention, ne pas confondre programmateur et thermostat. Le thermostat ou « thermostat d’ambiance » est réservé aux systèmes de chauffage central comme le plancher chauffant, les vannes thermiques, la pompe à chaleur ou encore la chaudière fioul ou gaz.

Autres conseils pour la gestion de votre chauffage électrique

Pour gérer votre chauffage électrique et contrôler votre consommation énergétique, voici d’autres conseils :

• Adaptez la température des pièces à savoir entre 19°C et 20°C dans les pièces à vivre, entre 17°C et 18°C dans les chambres et environ 21°C dans la salle de bain
• Mettez votre chauffage électrique en mode ECO quand vous vous absentez
• Fermez les volets la nuit pour conserver la chaleur à l’intérieur du logement
• Veillez à avoir une bonne isolation (portes et fenêtres)

* Source chiffre : lenergietoutcompris.fr

Que signifient BAES et BAEH ?

Le BAES est le bloc autonome d’éclairage et de sécurité. Il s’agit d’un bloc de secours que l’on peut utiliser dans tout type de bâtiment. Le BAEH est, quant à lui, un bloc autonome d’éclairage pour habitation. Il peut également être installé dans des locaux à sommeil, à l’image des hôtels. Cependant, il ne peut être installé uniquement en complément du BAES.

À quoi les BAES servent-ils ?

Il existe deux types de BAES, à savoir les blocs autonomes d’éclairage et de sécurité d’évacuation ou d’ambiance. Le BAES d’évacuation est ce bloc que vous remarquez dans les lieux publics et qui vous indique le chemin à suivre pour évacuer les bâtiments. En cas de coupure de courant, ce bloc autonome reste allumé et permet ainsi de guider les occupants du bâtiment.

Le BAES d’évacuation a une autonomie d’une heure et possède une puissance de 45 lumens. Il doit être installé dans tous les établissements recevant du public au niveau des issues, mais aussi tous les 15 mètres dans les couloirs et dégagements ainsi qu’à chaque obstacle ou changement de direction d’évacuation ou d’étage. Ce dispositif s’installe en plus dans tous les locaux recevant du public (au moins 50 personnes) et dont la surface excède 300 m² en étage et au rez-de-chaussée et 100 m² au sous-sol.

Le BAES d’ambiance permet quant à lui d’éclairer un espace de manière uniforme afin de réparer les obstacles et d’éviter les chutes. Cette fois, le flux doit être de 5 lumens par mètre carré de surface du local au minimum. L’autonomie est toujours d’une heure en cas de coupure de courant. Le bloc d’ambiance est obligatoire dans un local dont l’effectif excède 100 personnes au rez-de-chaussée et en étage et 50 personnes en sous-sol.

Pourquoi installer un BAEH ?

Le bloc autonome d’éclairage d’habitation se différencie par sa luminosité et son autonomie. Cette fois, le flux est de 8 à 10 lumens tandis que ce bloc est autonome durant 5 heures.

Le BAEH est privilégié dans les bâtiments d’habitation à l’image des copropriétés et autres bâtiments résidentiels.

Dédié aux habitations, on peut le retrouver également dans des établissements d’hébergement. En revanche, il ne sera pas installé seul, il sera associé à un BAES. Notez que le BAEH est installé à l’intérieur des installations, pas sur les parkings.

Votre équipement de sécurité sur 123elec.com

Retrouvez vos équipements sur notre site. Nous vous proposons ainsi différents types de blocs autonomes d’éclairage et de sécurité ainsi que des grilles de protection et des cadres d’encastrement selon la configuration de vos lieux. BAES d’évacuation ou BAES d’ambiance, découvrez notre sélection de produits de la marque EATON pour assurer la sécurité des personnes dans vos locaux. Le BAES d’évacuation Sati peut être installé indépendamment au mur ou au plafond. Retrouvez également le BAEH d’évacuation avec ses 8 lumens qui, lui aussi, s’adapte aux poses murales et au plafond.

Comment est apparue la RE2020 ?

Avant de vous parler de la réglementation environnementale 2020, je vais revenir brièvement sur un petit historique des réglementations thermiques.

Suite au choc pétrolier de 1973, la France prend des mesures et la RT1974 voit le jour pour réduire la consommation énergétique des bâtiments dans les domaines de l’isolation et du chauffage. Ensuite, d’autres RT (RT1982, RT1988) sont mises en place pour renforcer cette baisse de consommation d’énergie. Puis, la RT2000 introduit la notion de performance globale du bâtiment, plus uniquement l’isolation et le chauffage. La RT2005 se veut plus exigeante encore. Enfin, la RT2012, à partir de janvier 2013, est obligatoire pour toutes les constructions neuves.

Qu’est-ce que la RE2020 ?

Tout d’abord, que signifie le sigle RE2020 ? Il s’agit de la Réglementation Environnementale 2020. Face aux changements climatiques, pour lesquels nous devons innover afin de trouver des solutions pour préserver notre planète, et aux enjeux environnementaux liés au développement durable, nous devons nous adapter. La RE2020 a été mise en place pour aller encore plus loin que la RT2012. En effet, elle se concentre beaucoup plus sur l’impact environnemental et les performances des bâtiments neufs (résidentiels et tertiaires).

Prévue par la loi « Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique » (ELAN), la RE 2020 a vu son calendrier bouleversé par la crise sanitaire du Printemps 2020 liée au COVID-19. En effet, les textes réglementaires, initialement prévus pour l’automne 2020, seront finalement publiés vers la fin de l’année 2020 voire début 2021. Puis, cette nouvelle réglementation sera effective à partir de l’été 2021.

Que préconise la RE2020 ?

Avec l’arrêt de la RT2012, les exigences de la future réglementation environnementale sont plus ambitieuses. Les objectifs et les enjeux sont importants pour le futur. La RE2020 a donc la volonté de travailler sur trois objectifs principaux :

• réduire l’impact carbone des bâtiments neufs,
• améliorer les performances énergétiques des bâtiments,
• assurer le maintien de la fraîcheur dans les bâtiments pendant les périodes estivales et notamment durant les canicules.

Pour cela, il est important de choisir du matériel électrique respectant les exigences des diverses normes. Il en va de même pour l’ensemble des matériaux et éléments nécessaires à la réalisation de votre logement.

La réduction de l’impact carbone des bâtiments neufs

L’objectif est d’utiliser des matériaux émettant peu de gaz à effet de serre, notamment dans le process de construction, ainsi que des énergies appelées « décarbonées » telles que l’électricité, les chaleurs renouvelables comme les panneaux photovoltaïques par exemple ou le bois.

En effet, les panneaux photovoltaïques ou « panneaux solaires », captant l’énergie du soleil, représentent une solution rentable et intéressante pour réduire l’impact environnemental et ainsi faire des économies sur la facture énergétique.

L’amélioration des performances énergétiques

Le Gouvernement souhaite réduire la consommation des énergies et arriver à la neutralité carbone vers 2050. Cependant, ceci n’est réalisable qu’en passant par l’abandon du chauffage fioul, déjà annoncé pour 2021, et le chauffage gaz. La RE2020 insiste également sur l’optimisation des performances liées à l’isolation.

L’indicateur bioclimatique ou « besoin bioclimatique » (Bbio) sera de rigueur. La note du Bbio doit être inférieure à la valeur préconisée. Il existe différentes manières de réduire l’indice Bbio :

• profiter de la chaleur du soleil grâce à des ouvertures situées au sud,
• réduire les ouvertures côté nord,
• avoir une bonne isolation (intérieure voire extérieure),
• préférer l’éclairage naturel.

Le maintien de la fraîcheur

Face à l’augmentation des étés caniculaires depuis 2003, cette nouvelle réglementation souhaite que les bâtiments soient adaptés à la chaleur pour garantir une fraîcheur optimale pour les occupants. Il existe des protections solaires spécifiques pour minimiser la chaleur dans l’habitat.

Cette nouvelle règle donne des objectifs et des critères à respecter. Concrètement, elle n’explique pas vraiment comment arriver à ces objectifs, c’est-à-dire quels moyens techniques utiliser. Parmi les objectifs à atteindre, voici un exemple : pour le chauffage, ne pas dépasser une consommation supérieure à 12 kwhep/m ou encore utiliser au moins une source d’énergie renouvelable (panneaux photovoltaïques, puits canadiens, etc.).

Quels sont les avantages de la Réglementation Environnementale 2020 ?

La mise en place de la RE2020 va avoir des conséquences positives dans plusieurs domaines. Le coût des énergies va être considérablement réduit. Le bien-être (qualité de l’air, température ambiante) des personnes occupant ces logements va être accentué. Les bruits seront diminués pour une sérénité optimale.

Quelles évolutions par rapport à la RT2012 ?

La RT2012 (Réglementation Thermique 2012), à ce jour en vigueur et mise en place en janvier 2013, a pour objectif la limitation de la consommation d’énergie des bâtiments. La RE2020 se veut beaucoup plus exigeante notamment pour réduire l’impact carbone. Elle englobe plus de critères à respecter que la RT2012 dont l’empreinte du bâtiment sur l’environnement, la production d’énergie et la performance énergétique.

Cela implique que les fabricants de matériaux doivent s’adapter sans cesse pour proposer des produits (matériaux, équipements, etc.) plus écologiques et plus respectueux de l’environnement (réduction de l’impact carbone pour arriver au final à la neutralité carbone donc arrêt progressif du fioul, gaz et GPL).

L’enjeu pour les fabricants est de continuer à innover pour concevoir des produits de chauffage plus économiques, écologiques et performants. Le chauffage électrique et les pompes à chaleur vont avoir de plus en plus de succès car ce sont les solutions actuelles les plus respectueuses face aux volontés de la RE2020.

Si vous devez retenir une chose essentielle sur cette réglementation environnementale, c’est que l’enjeu primordial pour le pays consiste à diminuer significativement les émissions de carbone sur les bâtiments neufs qu’il s’agisse de constructions résidentielles ou tertiaires.

Pourquoi installer un va-et-vient ?

Le va-et-vient visant à permettre de commander une lumière grâce à deux interrupteurs, l’objectif est de gagner en confort. Cette solution est privilégiée dans un couloir, dans un escalier, une chambre, voire dans une pièce spacieuse. Ainsi, vous n’êtes pas obligé de revenir sur vos pas pour éteindre la lumière.

Installation d’un va-et-vient : comment ça marche ?

Parfois, c’est en vivant dans un espace que l’on comprend ses réels besoins en termes d’installation électrique. S’il s’avère qu’un va-et-vient est indispensable dans une pièce, il est tout à fait possible de le rajouter.

Vous devrez alors connecter deux interrupteurs entre eux.

Voici les étapes de réalisation :

• coupez le courant électrique  ;
• ôtez les plaques de vos interrupteurs  ;
• dévissez le mécanisme de l’interrupteur de la boîte d’encastrement ;
• Passez 3 fils jusqu’au deuxième va et vient (un violet, et deux oranges par exemple)
• Sur le 1^er interrupteur débrancher le retour lampe et le raccorder sur le fil violet (à l’aide d’un Wago ou domino). Raccorder les deux fils oranges sur les bornes 1 et 2.
• Sur le deuxième va et vient mettre le fil violet sur la borne L et les deux oranges sur les bornes 1 et 2.

Pour plus de détails, consultez notre article sur le branchement d’un interrupteur va et vient.

Et pourquoi pas un va-et-vient radio ?

Cette fois, il n’est plus nécessaire de tirer des fils ou de créer des saignées dans les murs comme c’était le cas dans la première installation. Un émetteur est placé dans l’interrupteur, un récepteur se situe quant à lui dans le luminaire. Pour ce type d’installation, nous vous conseillons le kit radio Yokis simple allumage.

Installer une prise électrique 16A, 20A et 32A

Commençons par la règle générale qui s’applique avant d’aborder les spécificités de chaque pièce. Selon la norme NF C 15-100, dans un salon, une chambre, un couloir, une cuisine, etc., votre prise électrique de 16A ou de 20A doit être installée au minimum à 5 cm au-dessus d’un sol fini et au maximum à 1,30 m.

Pour une prise de 32A, la hauteur minimale est de 12 cm.

Ces valeurs sont minimales et peuvent être mise en œuvre notamment dans la rénovation. Cependant, pour une installation encastrée, les prises sont en général installées à environ 30 cm du sol pour faciliter leur utilisation.

Bon à savoir : pour un logement adapté aux personnes en situation de handicap, la hauteur réglementaire se situe entre 40 cm et 1,30 m.

Quelle hauteur pour une prise dans une cuisine ?

Au-delà de ces prises situées en général à 30 cm du sol, en cuisine, vous avez besoin de prises en hauteur, notamment au niveau de votre plan de travail. Cette fois, il faut donc tenir compte de la hauteur maximale, à savoir 1,30 m.

Si vous installez une hotte aspirante, sa prise doit se situer, cette fois, à 1,80 m du sol minimum.

Bon à savoir : il est interdit d’installer une prise électrique au-dessus de l’évier pour des raisons de sécurité. De plus, aucune prise ne doit se trouver au-dessus d’un espace de cuisson.

Les prises électriques dans une salle de bains

Toujours selon la norme NF C 15-100, les prises dans une salle de bains doivent se situer entre 0.05m et 1,30 m du sol. Mais ce n’est pas tout. Les prises électriques doivent être installées uniquement hors volume soit, au minimum à 0,60 m du bord de la baignoire et à plus de 120cm du point de référence de la douche (centre de la douche de tête, point raccord du flexible de douchette, périmètre extérieur de la douche pluie). Au-delà de 2m25 du fond du receveur de la douche ou de la baignoire vous êtes aussi hors volume de sécurité. Là encore, vos prises ne pouvant se situer immédiatement au-dessus du lavabo, déportez-les sur le côté.

Pour aller plus loin, consultez notre article de blog sur le nombre minimal de prises électriques à installer dans un logement.

Pourquoi cet arrêté du 27 décembre 2018 ?

Au fil des années, les nuisances lumineuses n’ont cessé de se multiplier dans tous types de villes, quelles que soient leur taille. Dans un souci du respect de la biodiversité et dans une volonté d’améliorer la qualité du ciel nocturne, cet arrêté vise à restreindre les nuisances lumineuses de diverses installations d’éclairage selon des prescriptions techniques. Ces dernières ne concernent pas les éclairages publicitaires, tels que les écriteaux d’enseignes, qui sont sujet à la réglementation du décret du 30 janvier 2012.

Quelles sont les installations d’éclairage concernées ?

Toutes les installations concernées par la réduction et limitation de nuisances lumineuses relèvent de l’éclairage extérieur. En voici la liste :
a) L’éclairage dont la mise en place a été initiée pour apporter sécurité et confort aux usagers d’un espace public ou privé (ex : éclairage de voirie).
b) La mise en lumière du patrimoine, du cadre bâti mais aussi des parcs et jardins.
c) L’éclairage des équipements sportifs installés en plein air ou découvrables.
d) L’illumination des bâtiments non résidentiels ainsi que leur éclairage intérieur émis vers l’extérieur (ex : locaux commerciaux).
e) Les parcs de stationnement non couverts ou semi-couverts.
f) L’éclairage des événements extérieurs temporaires (ex : marchés de noël).
g) La mise en lumière des chantiers en extérieur.

Les exceptions non considérées comme des nuisances lumineuses

Parmi les catégories d’installation d’éclairage citées ci-dessus, il y a quelques exceptions qui échappent aux prescriptions de l’arrêté :

• l’éclairage et la signalisation des véhicules ;
• les tunnels ;
• les installation lumineuses ayant un impact sur la sécurité aéronautique, ferroviaire, maritime et fluviale ;
• les gares de péage.

Les principales prescriptions techniques sur les nuisances lumineuses

Les prescriptions décrites dans l’arrêté varient selon le type d’installation.

La lumière émise vers le ciel

On parle ici d’ULR, Upward Light Ratio, que l’on exprime généralement en %. Prenons l’exemple d’un luminaire avec un ULR de 3%, cela signifie qu’il émet 3% de sa lumière vers le haut et 97% vers le bas.

Cette prescription technique ne concerne que les nuisances lumineuses des éclairages de sécurité et de confort (a) ainsi que ceux des parcs de stationnement (e). Le % maximal à ne pas dépasser est de 1% pour les luminaires achetés et de 4% pour les luminaires installés. L’ULR de 1% s’applique essentiellement pour les installations orientables.

La température de couleur

Mesurée en Kelvin, la température de couleur caractérise le ressenti lumineux produit par un éclairage. On parle de blanc chaud, blanc froid ou blanc neutre selon le rendu et les kelvins illustrés ci-dessous :

De manière générale, la température de couleur d’une installation lumineuse extérieure ne doit pas excéder 3000K. Dans les parcs nationaux, cette restriction est fixée à 2700K en agglomération et à 2400K hors agglomération. Concernant les réserves naturelles, l’éclairage ne peut excéder 2400K, excepté pour les chantiers en extérieur qui ont l’autorisation jusqu’à 3000K.

La densité surfacique du flux lumineux

Il s’agit du flux lumineux total de l’installation d’éclairage rapporté à la surface destinée à être éclairée. Cette densité est calculée en lumens par mètre carré et concerne les éclairages de sécurité et confort (a), la mise en lumière du patrimoine, parcs et jardins (b), l’illumination des bâtiments non résidentiels (d) et les parcs de stationnement (e). Cette prescription varie si l’on se trouve en agglomération ou hors agglomération :

Les interdictions d’éclairage pour réduire les nuisances lumineuses

Eclairage direct de l’eau en extérieur

Toutes les installations d’éclairage ne peuvent, selon l’arrêté, émettre une lumière directe sur les cours d’eau, le domaine public fluvial (DPF), les plans d’eau lacs, étangs ainsi que sur le domaine public maritime (DPM). Cependant, cette interdiction peut être levée pour :

• des prescriptions du code du travail concernant les professions de manutention portuaire,
• des raisons de sécurité dans les zones de circulation et de stationnement en bordure de plans d’eau,
• un événement particulier,
• une autorisation d’occupation temporaire du DPM ou du DPF.

A noter également que certaines installations d’éclairage extérieur ne sont pas concernées par cette interdiction de nuisance lumineuse. Il s’agit des installations portuaires de manutention ou d’exploitation industrielle, commerciales et de pêche ainsi que le plan d’eau immédiatement adjacent à ces installations, au sein du DPM et DPF.

Eclairage événementiel à faisceau serré

L’arrêté du 27 décembre 2018 précise également que les installations lumineuses de type canon à lumière, à faisceau fixe ou mobile ne peuvent être acceptées dans les espaces naturels et dans le périmètre des sites d’observation astronomique dès lors que le flux lumineux est supérieur à 100000 lumens. Cela concerne également les éclairages à rayonnement laser.

L’évolution de l’arrêté sur la réduction et la limitation des nuisances lumineuses

Un second arrêté, publié le 24 décembre 2019, est venu modifier celui du 27 décembre 2018 afin d’apporter une dérogation temporaire sur une catégorie d’installation d’éclairage. Ainsi, les luminaires, répondant à l’une des particularités suivantes, n’ont pas de restriction quant à leur valeur nominale de proportion de lumière émise :

• être installé au même endroit depuis 1945,
• représenter un modèle présent avant 1945 et avoir été reconstitué à partir d‘archives mentionnées au livre II du code du patrimoine,
• être protégé au titre du patrimoine historique,
• être intégré à un bâtiment ayant reçu un label du code du patrimoine.

Selon l’arrêté du 24 décembre 2019, cette dérogation est valable jusqu’au 31 décembre 2023.

Voici un petit tableau récapitulatif, issu de l’arrêté, pour y voir plus clair (cliquez sur l’image pour en avoir une version agrandie) :

Sources pour la rédaction de cet article : les arrêtés disponibles sur le site legifrance.gouv.fr.

La fonction du disjoncteur dans le tableau électrique

Revenons brièvement sur ce qu’est un disjoncteur. Il s’agit d’un dispositif électrique situé dans le coffret de répartition. Il permet de protéger les biens et les personnes contre les risques de surtension tels que court-circuit, surcharge d’intensité.

Il existe des disjoncteurs de différentes intensités allant de 2A à 32A pour les installations résidentielles. N’hésitez pas à consulter la norme électrique NF C 15-100 pour connaître le nombre et l’ampérage préconisés selon la taille et les équipements du logement.

Il peut arriver que vous rencontriez un dysfonctionnement sur votre réseau électrique. Il est alors intéressant de savoir comment tester un disjoncteur déjà présent dans le coffret de répartition.

Savoir tester un disjoncteur électrique

Cela vous permet de savoir s’il est nécessaire de le changer ou si ce sont les raccordements qui nécessitent d’être remplacés.

Tout d’abord, vérifiez que le disjoncteur ne présente pas de problème sur la manette ou les vis. Si c’est le cas, remplacez-le rapidement. Au contraire, si le dispositif ne présente aucun défaut, il s’agit peut-être d’une défaillance technique. Il est donc important de tester son bon fonctionnement.

Tester soi-même un disjoncteur avec un multimètre

Il existe une méthode de test hors tension. Cependant, si votre appareillage est déjà installé dans le tableau électrique, il est préférable de réaliser un test sous tension. En effet, le disjoncteur peut être fonctionnel hors tension et être défectueux sous tension. Pour illustrer mes propos, je vais vous expliquer le test du disjoncteur sous tension qui est plus sûr à mon sens.

Dans un premier temps, équipez-vous d’EPI (équipement de protection individuelle) adaptés. L’électricité peut être dangereuse donc prenez les précautions nécessaires pour ne pas risquer l’électrocution. Veillez également à ne toucher aucune partie métallique lors de la manipulation.

Dans un second temps, dévissez la capot du coffret électrique à l’aide d’un tournevis plat. Munissez-vous d’un multimètre, aussi appelé « testeur électrique ». Le multimètre numérique est idéal pour faire cette vérification. Cet appareil permet notamment de déceler une panne sur un modulaire. Il teste la présence de tension et du courant électrique. Pour tester le disjoncteur, allumez le multimètre. Ensuite, réglez-le sur le symbole V 600V (celui avec un symbole représentant une vague). Branchez les fils du multimètre comme suit : fil noir sur le COM et fil rouge sur le V.

À chaque fois, placez les pointes du multimètre sur les bornes de connexion du disjoncteur et réalisez ces deux tests :

• Test en amont (vis sur le haut)
• Test en aval (vis sur le bas)

Si le disjoncteur fonctionne correctement, les deux tests doivent montrer une valeur d’environ 230V. Si les valeurs sont différentes, le dispositif présente un dysfonctionnement. Vérifiez tout de même le serrage des vis (pensez à couper le courant pour effectuer la vérification). Si le serrage est bon, le disjoncteur doit être remplacé pour plus de sécurité.

Test du disjoncteur par un électricien

Si malgré cet article, vous n’êtes pas à l’aise avec le fait de réaliser le test vous-même dans votre tableau électrique, contactez un électricien proche de chez vous. Il se déplacera pour vérifier le fonctionnement de vos dispositifs électriques et fera les réparations nécessaires au bon fonctionnement de votre réseau domestique.